29/03/2018

Comment c'était avant?...

En complément de l'article précédent, vous pouvez consulter le bulletin municipal n° 10  du mois d'avril 1988.
La lecture de celui-ci appelle quelques remarques:
- en fin d'article figure la signature du rédacteur de l'article
- un certain nombre d'articles (y compris l'éditorial, en première page) sont rédigés par des non élus, en fait souvent les membres de la commission alors ouverte aux citoyens
- on trouve page 3 un appel à contribution adressé à toute la population
- les pages du bulletin accueillent des articles "magazine" (recettes de cuisine, fiches de lecture - p 27 -, mot d'enfant - p11-, ...) mais également des réflexions de fond,sur le bénévolat par exemple.
- l'humour est présent, c'est souvent un vecteur pédagogique
- enfin, pour faire plaisir à nos apiculteurs amateurs, on note p 25 l'inquiétude concernant les abeilles, et l'évocation de leur présence indispensable pour l'agriculture... à méditer!

Loin de moi l'idée de pencher systématiquement vers l'idée que "c'était mieux avant", mais on voit bien ici qu'une autre conception de l'utilité, de l'ouverture du bulletin municipal est possible... et existait dans les années 80 à Roche, sous le mandat de Paul Vivier.
Frédérique Pontal

28/03/2018

Cheminement de l’article « citoyens à Roche » pour le bulletin municipal


L’association « Citoyens à Roche » a, comme toutes les associations de Roche, proposé à l’automne un article pour le bulletin municipal. Celui-ci, tout à fait traditionnellement, rendait compte des activités de l’association durant l’année, et faisait le point sur l’avancée des différents projets. Vous avez pu le découvrir dans le bulletin municipal.
Cette parution toutefois a déclenché quelques échanges et débats avec la municipalité, permettant de clarifier les représentations des uns et des autres quant à la vocation d’un bulletin municipal.

L’article initial, faisant le point sur le projet d’épicerie associative, comportait la phrase suivante :
« Le projet d’épicerie associative n’ayant pu aboutir faute de local mis à disposition par la commune, un groupement d’achats de produits bio, en lien avec la coopérative Prairial (Vaulx en Velin) a débuté l’an dernier. »

Par mail du 10 novembre 2017, la commission Communication du conseil municipal nous « informait » des corrections apportées à cet article :
« Après relecture de votre article pour parution sur le bulletin municipal, je l'ai soumis à  Bernard Cochard Président de toutes les commissions pour validation. Vous trouverez en pj la version corrigée. »
 Version corrigée :
« Le projet d’épicerie associative n’ayant pu aboutir, un groupement d’achats de produits bio, en lien avec une coopérative, a débuté l’an dernier. »

Sur le fond de l’article d’abord, deux remarques :
Les décisions du conseil municipal, en l’occurrence la délibération publique du 30 septembre 2016, ne peuvent être évoquées librement dans le bulletin, est-ce le signe que les élus ne les assument pas vraiment, en l’occurrence le vote négatif à la question « Est-ce que la commune est en mesure de mettre un local à disposition de l’association ? » ?...
La coopérative sollicitée pour le groupement d’achats, à savoir Prairial (je rappelle qu’une coopérative est une forme économique plutôt éthique), ne peut faire l’objet de ce que les élus considèrent comme de la « publicité », alors que fournir le groupement d‘achats est plutôt lourd pour l’organisation de cette structure, et que les flashs infos mentionnent parfois, sans respect de la neutralité et de la  mise en concurrence, une seule entreprise privée pour la désinsectisation par exemple. A noter aussi que l’article du syndicat agricole de Roche mentionne « Michelin » (texte et photographie) et n’a pas fait l’objet de censure. Y aurait-il 2 poids 2 mesures ?

Sur la forme, deux remarques également :
Les associations ne sont, me semble-t-il, pas informées du passage par une relecture-censure de leurs articles.
Elles sont mises devant le fait accompli, puisqu’on les informe que leur texte sera publié modifié, sans les questionner sur leur souhait à ce sujet.

C’est bien ces questions que j’ai eu l’occasion d’évoquer avec Bernard Cochard, lors de la réunion publique du 22 novembre 2017. Je le remercie d’ailleurs pour la sincérité de notre échange.
Le maire a explicité sa représentation du bulletin municipal : c’est un vecteur de valorisation de l’action municipale, on ne doit pas y lire de mise en cause ( ???) de l’action municipale. Il a évoqué l’idée, comme c’est le cas dans de nombreuses publications des collectivités territoriales, de réserver un espace dans le bulletin à l’expression « d’opposition ». Cette proposition n’a semble-t-il pas été validée par la commission communication, sollicitée à ce sujet.
Il a reproché à cet article de ne pas, dans le même temps, remercier la commune pour la mise à disposition de salle municipale pour le groupement d’achats, et a accepté une nouvelle proposition de rédaction, incluant cette remarque.
Nous avons donc adressé le 24 novembre la version suivante :
« Le projet d’épicerie associative n’ayant pu aboutir en raison d’un vote négatif du conseil municipal à la question : « Est-ce que la commune est en mesure de mettre un local à disposition de l’association ? » (Délibération du 30 septembre 2016), un groupement d’achats de produits bio, en lien avec une scop lyonnaise,  a débuté l’an dernier. Après un an de fonctionnement, la commune met à disposition le bar de la salle de l’Arche pour la distribution des commandes,  et nous l’en remercions. »
Le 30 novembre, Bernard nous répondait que le bulletin était déjà à l’impression, la nouvelle version ne paraitra donc pas. En fait les articles ont été transmis le 24 novembre, jour de l’envoi des articles à l’impression. Il était donc encore temps de transmettre cet article corrigé, et pour mémoire, un article oublié a pu être rajouté sur une feuille volante dans le dernier bulletin.

Cela soulève la question de la libre expression des associations. Un article ne devrait pas pouvoir être modifié ou censuré dès lors qu’il n’y a pas d’attaque personnelles et propos injurieux. Le signataire de l’article assumant le texte qu’il a écrit.
Cet épisode illustre aussi de notre point de vue la place que l’équipe majoritaire au sein du conseil municipale est prête à réserver à un véritable débat constructif et participatif. Le Maire considère que ce n’était pas le projet de l’équipe qui a obtenu 55% des suffrages aux dernières élections.
Par ailleurs, la question est posée du financement par  l’argent public, d’une parole unique délivrée dans le bulletin municipal, et du fonctionnement démocratique.
C’est bien cette question qui conduit à l’obligation, pour les communes de plus de 3500 habitants, de réserver dans leur communication une place à l’expression plurielle…. Souhaitons que cette disposition soit élargie à l’avenir.
Dans l’attente, nous vous rappelons que le blog a pour vocation d’offrir un espace au débat, c’est pourquoi j’invite les personnes qui ont d’autres avis sur cette question à réagir à cet article.
Frédérique Pontal

12/03/2018

Accident routier concernant des chevaux.

 Au mois de janvier, un accident impliquant deux chevaux, et conduisant à leur mort, a fait l'objet de nombreux échanges dans le village. Les propriétaires des chevaux ont souhaité faire partager à l'ensemble du conseil municipal leur analyse de cet événement, et les questions qu'ils se posent. Voici le courrier qu'ils ont adressé à la mairie.

Lors de la dernière réunion du  conseil municipal, ce courrier n'a pas été évoqué, c'est pourquoi, en accord avec les propriétaires, nous vous proposons cette analyse."

"Bye Bye Pesticides"

Film passé le 9 mars à Charantonnay, village très impliqué dans le zéro phyto.
J'ai été impressionné, qu'après avoir vu le film des gens disent qu'il était impensable que l'on puisse laisser des "mauvaises herbes", "herbes folles" pousser dans un cimetière....
Nos anciens, qui nous aimaient et qui reposent maintenant au cimetière accepteraient-ils que l'on empoisonnent la terre des générations futures ...?
Il faudra du temps pour que les mentalités évolues, et beaucoup de compréhension mutuelle pour aller vers le zéro phyto !

Ce film "BYE-BYE PESTICIDES" repasse le 23 mars 2018 à Saint Jean de Bournay, au cinéma Le St Jean à 20h30  suivi d'un débat convivial autour d'un buffet. ENTRÉE GRATUIT.

Vous pouvez obtenir le CD à la mairie de Charantonnay  pour le prix de 12€ !

10/03/2018

Compte Rendu du CM du 2 mars 2018

Ci-joint le compte rendu du conseil municipal.

Bonne lecture.

05/03/2018

Construction dans les hameaux


A l'élaboration du dernier POS (plan d'occupation des sols), la question s’est une nouvelle fois posée de la taille limite des parcelles constructibles. C’était  sous le mandat de Jean Odet (1995-2001). Celui-ci pensait que dans les hameaux ne disposant pas d'aire de jeux ou d'espace public, il fallait 1500 m² pour construire une maison avec suffisamment d’espace pour éviter aux enfants d'être sur la route, mais également limiter les problèmes de voisinage : la proximité oui,  mais pas la promiscuité.


Aujourd’hui la question se pose à nouveau. Le maire pense que les gens ne veulent plus de grand terrain à entretenir, il évoque également le problème du prix des terrains.

Quelles sont les textes qui définissent les limites en matière de surface constructible ?

Durant la validité du POS  la contrainte des 1500 m² était quelquefois détournée par le "Permis valant division". Le permis de construire valant division concerne la construction de plusieurs bâtiments sur un même terrain qui sera divisé avant l'achèvement des travaux.

Depuis mars 2017 le POS n'est plus valide, et dans l'attente de l’approbation du PLU (plan local d'urbanisme) probablement au 2ème trimestre 2018, la commune est soumise au RNU (règlement national d'urbanisme). Celui-ci présente très peu de contraintes et laisse une grande liberté à la commune : elle peut aussi bien accepter les demandes que de les refuser en invoquant le "sursis à statuer". C’est le cas quand le projet est de nature à contrarier les règles définies dans le futur PLU (pour mémoire toutes nouvelles constructions seront interdites dans les hameaux sauf celui de Saint Bonnet).

Ainsi donc, nous voyons pousser ces derniers mois des constructions, acceptées par la commune, sur des parcelles de 350m2. Même si la question du mitage des terres agricoles est bien présente, et se traduira dans le nouveau PLU par la limitation de la construction dans les hameaux, n’y a-t-il pas un risque à long terme, en matière de vie quotidienne, à créer des situations dont on peut raisonnablement penser qu’elles présenteront des difficultés ?

Le débat à ce sujet a-t-il eu lieu au sein de l’équipe municipale ?

N’est-il pas de la responsabilité des élus d’anticiper les problèmes à venir, au service du « bien vivre ensemble » ?...