25/04/2018

les centrales villageoises des collines isèroises


Avez- vous entendu parler des Centrales Villageoises ?    

Les Centrales Villageoises sont des sociétés locales qui ont pour but de développer les énergies renouvelables sur un territoire en associant citoyens, collectivités et entreprises locales. Les projets qui sont développés respectent le paysage et le patrimoine, sont d'une exigence professionnelle et génèrent des retombées économiques locales. 

Dans notre secteur, des citoyens  et des élus se mobilisent  pour créer une société locale : les  Centrales Villageoises des Collines Iséroises, afin de produire de l’électricité en installant des panneaux photo- voltaïques sur des toitures privées et publiques et la revendre  sur le réseau ENEDIS.    

 La toute première centrale villageoise photo-voltaïque s’est montée dans la commune des Haies près de Condrieu en 2014 et ça marche ! Avec 8 toitures équipées sur 500m², elle produit l’électricité de l’équivalent de 30 foyers. Il y a maintenant 31 Centrales Villageoises dont 7 en Isère.  Dans le secteur de Bourgoin, la centrale NID’énergie est en phase d’installation des panneaux.

Avec les Centrales Villageoises,  chacun peut devenir acteur de la transition énergétique  sur son territoire. Comment ?
-      en louant sa toiture
-      en participant  au montage de la société locale et du projet photo-voltaïque   
-      en prenant une ou plusieurs actions

Vous pourrez sans engagement de votre part venir nous rencontrer lors des réunions du groupe projet ; pour plus de renseignements, voir le site des Centrales Villageoises  www.centralesvillageoises.fr avec notamment une foire aux questions très détaillées. 

A Roche, vous pouvez contacter Georges Jomard pour plus de renseignements.

09/04/2018

08/04/2018

Visite à Roche, en Suisse


Le samedi 24 mars 3 Rochois et une Rochoise sont partis en voiture à 7h du matin pour rejoindre le village de Roche en Suisse. Il se trouve à l’angle sud-est du Lac Leman, un peu au sud de Montreux, à une quinzaine de kms de la frontière qu’on passe à St. Gingolph. Il est donc dans le Canton de Vaud, et les habitants s’appellent des Rotzérans, mot du patois vaudois.
 Le village est blotti au pied de la falaise des montagnes à l’est, avec la plaine du Rhône devant à l’ouest. Sa situation en a fait un centre industriel : des salines dans l’ancien temps, et plus récemment une cimenterie, avec carrière dans la montagne au-dessus. La cimenterie est maintenant fermée, mais une réhabilitation du site pour permettre l’implantation d’autres activités est en cours. Il y a autour de 1600 habitants ; après une chute suite au départ de la cimenterie, la population est en augmentation, et il y a des maisons en construction à divers endroits de la commune.
Nous avons été accueillis à 11h par M. Jean-Marc Chavanne, membre du Conseil Municipal, qui par son bonhommie et franc parler a mis tout le monde à l’aise. Il y avait à cette heure-là des portes ouvertes à la toute nouvelle Station de Traitement des eaux aux Sources des Lisettes. Nous avons donc eu droit à une visite guidée des nouvelles installations impressionnantes de par leur technicité (4 millions de Francs suisses d’investissements). Le débit de l’ensemble de la zone de la source est de 30 000 l/min, et celui de la source communale est de 8 000 l/min. Après l’apéritif sur place, où nous avons rencontré le maire (on l’appelle le Syndic), nous avons été conviés par un jeune agriculteur, président de l’équivalent de notre Comité des Fêtes, à manger une fondue chez lui, avec d’autres membres du comité d’accueil. Cette  fondue était arrosé copieusement par le vin de la commune ; la commune est propriétaire d’une vigne de 4/5 ha, et produit tout le vin, rouge et blanc pour les festivités dans la commune, et en vend un peu aux habitants.
Après un après-midi passé chez 2 agriculteurs, et des discussions sur leurs difficultés, proches de celles des agriculteurs français, le soir, le Conseil Municipal nous a invités au restaurant dans le centre du village, où à nouveau le repas était arrosé avec du vin de la commune. Plus tard dans la soirée nous sommes allés à la salle des fêtes, à côté du stade pour assister à un méga loto, organisé par 2 associations de la Commune, où il y avait facilement 300 personnes. On a été logé à l’hôtel très moderne, situé au centre du village dans des chambres confortables ; et on nous a donné rendez-vous le dimanche matin au stade pour un match de l’équipe 1 du village, à 10h. Match gagné par les Rotzérans 7-0 ! Encore apéritif (!), suivi par un repas traditionnel cuisiné par les associations (saucisses au choux et purée de poireaux et de Pommes de terre). Au cours de ce repas, auquel étaient invités des représentants de toutes les associations, et les membres du Conseil Municipal, on a pu discuter des échanges qu’on souhaiterait initier avec nos amis suisses, et nous leur avons fait la proposition de venir en France nous voir assez rapidement ; 2 week-ends étaient proposés : le 16 et 17 juin, et le 23 et 24 juin. Comme chez nous le mois de juin est très chargé chez eux, mais il leur semblait que les dernières dates (les 23 et 24 juin) pouvaient leur convenir. On attend leur réponse définitive. Voici quelques photos ...photo 1, photo 2, photo 3.
Nous avons été accueillis comme des princes ; le Conseil Municipal, et les associations nous ont déroulé le tapis rouge tout le week-end. Il est clair que le Conseil et les cadres des associations ont une très forte motivation pour des échanges avec notre village à Roche. Nous aimerions relever ce défi, qui n’a pas tout à fait le caractère d’un jumelage (et les suisses ont dit qu’ils ne souhaitaient pas qu’on utilise ce mot) mais plutôt d’échanges amicaux. On attend la suite avec un certain plaisir.
Voici l'article du journal concernant la visite.... 

Martin Gormally

06/04/2018

Les cloches sont revenues….


Vous avez peut-être remarqué qu’en ce moment les cloches ne sonnent plus les heures.
En effet, l’armoire électrique qui alimentait le système était très vieille et dangereuse : elle provoquait des faux contacts.
Elle a été changée ainsi que le câblage qui commande les moteurs (nouvelle armoire).
Comme tous les travaux d’entretien concernant l’église, cette intervention a été prise en charge par la commune.