Lors de la présentation de ses vœux de bonne année 2010, monsieur le Maire de Roche a déclaré dans son discours que la station d’épuration avait atteint sa capacité maximale de traitement. Un accord avec la SEMIDAO* pour le traitement de nos égouts sur le site de la Traffeyères a donc été trouvé.
Première question technique : La facture sera-t-elle établie en fonction de la quantité ? Dans ce cas, comment va-t-on faire pour séparer les eaux pluviales (qui ne nécessitent pas de traitement) des eaux usées ? Jusqu’à maintenant, cela semble difficile parce qu’en certains points de la commune des eaux pluviales sont rejetées dans le réseau des eaux usées (égouts)…
Je ne suis pas un expert, mais quand j’étais au Conseil Municipal, j’avais suivi une formation d’une journée sur l’assainissement. Un système intéressant, adopté par le village de Bonnefamille, semble satisfaisant sans dégager les mêmes odeurs que la station de Roche. Il s’agit du système de traitement par lagunage ?....
En prenant les précautions visuelles et environnementales la vallée de Turitin ne pourrait-elle pas accueillir une station de ce type?
Deuxième question : Des études comparatives sur les différentes options possibles ont-elles été faites et présentées, de façon suffisamment détaillées, au Conseil Municipal pour lui permettre un choix qui nous engage tous à très long terme ?
Il peut être intéressant de faire une collecte sur une grande zone géographique pour avoir des installations performantes, c’est l’option qui a été prise pour le traitement des ordures ménagères (à noter tout de même que le SMND a mis très tôt le tri sélectif des déchets à la source), mais je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne chose pour le traitement des eaux usées. En effet la nature doit « digérer » ces eaux usées et plutôt que de concentrer toute la pollution en un seul point, n’est-il pas plus efficace et moins risqué de la traiter au plus vite et au plus près ? Il me semble que cela doit être fait au niveau de chaque commune, de chaque hameau, voire au niveau individuel, pour ceux qui ont un petit bout de terrain. Dans ce cas, nous pourrions dans un premier temps traiter nos eaux grises (éviers, lave-linge, douche) par un système de phytoépuration par filtres plantés (plantes qui absorbent les pollutions au niveau des racines, avant le rejet de l’eau dans la nature). Et dans un deuxième temps on pourrait s’attaquer aux eaux vannes (WC) mais le chemin semble plus long, et les particuliers devraient pouvoir trouver auprès de la commune l’aide nécessaire à leur réflexion, concernant la réalisation et le financement...
Dans tous les cas, nos élus doivent pouvoir prendre une décision à ce sujet en toute connaissance de cause, c'est-à-dire en ayant obtenu un diagnostic suffisamment précis de toutes les options et de leur coût. On pourrait même rêver que sur un choix qui engage à long terme les finances communales et la qualité de la vie dans notre village, l’ensemble de la population soit informé, voire consulté…
La SEMIDAO a eu sa délégation renouvelée par la CAPI jusqu’en 2018.
SEMIDAO : Société d'Economie Mixte Iséroise Distribution d'eau, Assainissement et Ordures !
SMND : Syndicat Mixte du Nord Dauphiné
23/07/2010
Reflexions sur l'assainissement !
Thème :
Ressources naturelles,
vie démocratique
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1 commentaire:
Bonjour,
Ta réflexion concernant le lagunage en Turitin est pertinente mais n'oublie pas que le captage de la source alimentant St Bonnet est situé en aval de cette zone, donc........
D'autre part, trop d'installations de particulier rejettent les eaux pluviales dans le réseau égout. Avant de rejeter la faute sur la commune, il faudrait que chacun vérifie sont installation et fasse le nécessaire pour séparer les réseaux.
Je pense qu'il faut résoudre les problèmes à la source et non pas les prendre par la fin
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