03/11/2017

Compte rendu du CM du 27 octobre 2017

Ci-joint le compte rendu du conseil municipal.

Bonne lecture

1 commentaire:

Stéphane Mazereel a dit…

Le CR du conseil d’octobre nous informe qu’un projet de construction de logements et commerces est en cours de montage sur la place de notre village en substitution de la maison « Perrier » et du bâtiment communal de l’ancienne poste.
Voilà un projet qui va ramener un peu de vie dans le cœur de Roche en remplacement de bâtiments inoccupés depuis de nombreuses années. S’il peut, en plus des logements qui sont prévus, amener des services avec des professions médicales et une offre commerciale renforcée ce ne sera que mieux.
Quant au principe de la cession de l’ancienne poste, bâtiment municipal aujourd’hui sans usage, contre un bien dans le futur bâtiment, c’est une formule adaptée à ce genre de transaction, alternative à la cession pure et simple.
Ce projet sera toutefois très impactant dans notre paysage ce qui m’amène à appeler la municipalité à la plus grande exigence en matière de qualité architecturale et d’insertion urbaine.
La municipalité a en tout cas toutes cartes en main pour poser ses exigences.
Tout d’abord, même si désormais l’instruction des demandes de permis de construire est assurée par les services de la CCCND, c’est le maire qui au final délivre le permis au nom de la commune.
D’autre part, la cession de l’ancienne poste, qui va permettre au promoteur par un jeu d’échelle d’assurer un équilibre de l’opération plus favorable, doit être mise à profit pour obtenir l’assurance d’un projet de qualité.
Cette opération doit être l’opportunité de se poser la question de l’aménagement de la place du village. Face à ce bâtiment neuf, ne faut-il pas envisager l’aménagement d’une vraie place en lieu et place du parking qui tient lieu de centre village ? D’autant que le nouveau bâtiment devra prévoir le stationnement des résidents ce qui n’est pas le cas des bâtiments actuels. Une vitrine de commerce donnant sur le minuscule trottoir ne serait pas favorable à l’attractivité des chalands.
Enfin, si on ne peut qu’acquiescer au projet de nouveaux commerces sur la place, on peut s’interroger sur le choix porté par la municipalité d’acquérir ces locaux en échange du bâtiment municipal. En effet, ce sera dès lors la commune qui sera responsable de leur commercialisation et qui portera le risque de vacance et donc de perte de revenus locatifs. Le niveau de qualité des espaces publics du village, qui n’ont connu que des interventions très limitées et ponctuelles, n’étant pas particulièrement attractif pour un commerçant.
Le choix d’un échange avec un logement aurait été plus sûr financièrement et aurait laissé au promoteur le risque de commercialisation des locaux commerciaux.
Mais ne boudons pas notre plaisir et bon vent à ce projet.
Stéphane Mazereel